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jeudi 31 janvier 2013

Critique littéraire de "Arôme politique", par Guy Rambault

Guy Rambault, auteur de "Le Thouaret et ses ponts, entre chouans et républicains", nous offre cette critique littéraire de "Arôme politique", de Antoine Teillet




C'est avec plaisir que j'ai lu Arôme Politique. Le sujet est ambitieux mais difficile à traiter et pourtant Antoine n'est jamais un instant ennuyeux dans cet ouvrage. Il a su au contraire nous scotcher à la page en variant les styles.

On y trouve une critique acerbe du pouvoir en place et on peut facilement détecter l'esprit humaniste de l'auteur. Les analyses politiques et sociologiques, souvent justes, sont entrecoupées de passages poétiques à souhait qui insufflent une énergie nouvelle à chaque fois.

L'auteur nous démontre par ces variations de styles et de thèmes son esprit libertaire. C'est un homme libre de tout… sauf de son enthousiasme de jeunesse. Mais qui pourrait lui en vouloir d'être enthousiaste à son âge ? Antoine attend (au moment de l'écrit) un souffle de justice de la part de la gauche et c'est louable. Hélas comme disait Sartre « Tout pouvoir est de droite ». Les élections ont depuis altéré ces rêves mais cet ouvrage reste, lui, un chant d'espérance et de foi en l'homme.

Ce n'est pas Antoine qui s'est trompé , ce sont les hommes de gauche qui se sont reniés. Ce livre est à conseiller , c'est un long poème sur la justice bafouée.

Guy Rambault

1 commentaire :

  1. Bonjour Guy de Rang Beau,

    Merci pour cette critique, qui me parle...

    Oui libre, ça dépend.
    Quant à la gauche et à la droite, je pense qu'on pouvait s'y référer il y a quelques années, notamment avant la fin des années 70. Mais les enjeux de mondialisation argentée dépassent ces deux mains là, et la philosophie, pour combattre ou essayer de résoudre un peu cet âge de démesure assez naturel en somme lorsqu'on reprend l'histoire, a besoin de ces deux mains là.
    La politique structurelle de parti, carriériste ne peut tenter d'aller en ce sens, de façon presque mathématique.
    Alors je crois que le vote blanc ou la croyance en un autre collectif politique adaptant le capital à l'humain me semblent plutôt intéressants, voir indispensables, si l'on veut tenter de davantage poser les problèmes, et non de metrre des pansements de bonne pensée catholique...

    Je me fais de la propagande nazie, le livre sur lequel je bosse au sujet de la NDDL, dans son épilogue évoquera ces pensées ou conceptions là,

    merci Guy, et à plus,

    antoine.

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