Merci de tout coeur à Jean-Paul Gavard-Perret pour cette critique de Trésor, de Marine Rose, parue sur le site lelittéraire.com et que je reproduis ici
Marine Rose, Trésor
Réalisme enchanteur
Marine Rose transforme sa vie amoureuse en un réalisme enchanteur. Jamais de sauvagerie même dans la sensualité. Juste le suspens de la caresse du regard sur le bord d’une robe, d’une dentelle et de la chevelure.
Les formes s’arrêtent toujours avant le point de non-retour ou d’ébullition de divers “trésors”.
Reste une part de désir où la béance de l’indicible garde tout son sens. Les dessous chics sortent de l’état de simple gaine, fourreau ou étui. Ils redeviennent des signaux et échappent à la seule fonction de communication et de référence.
Ils atteignent un rôle supérieur en ouvrant l’imaginaire par ce que la créatrice éprouve.
Elle cherche uniquement la beauté, l’éclat du paysage et l’entièreté de son être. Il nous reste à partager cette marche au fil du temps dans une rhétorique sans artifice : la simplicité est là pour suggérer la nécessite vitale.
L’impact de corps devient le symbole d’une existence où l’amour terrestre est métamorphosé là où les yeux de la créatrice percent le jour. Elle s’y assume, s’y livre dans toute la féminité loin de tout cynisme, vulgarité ou pusillanimité.
Jean-Paul Gavard-Perret
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