Menu

lundi 22 juillet 2019

Trois destins


Le livre papier est à 17 € + 3 € de frais de port (forfait pour une commande, quel que soit le nombre d'ouvrages commandés. Si la commande atteint ou dépasse 35€, les frais de port sont offerts)
Le livre au format pdf est à 9 €
Pour le commander par Paypal cliquer :  lien Paypalnoter le prix, l'article commandé et l'adresse de livraison.
Pour le commander par Virement, voici le lien pour mon IBAN, merci de doubler le virement par un mail à cette adresse mail : editionsstellamaris@stellamarispoemes.com, précisant l'article commandé et l'adresse de livraison
Vous pouvez également le commander par Chèque bancaire ou postal à l'ordre des Editions Stellamaris : adresse postale Editions Stellamaris, 1 rue Louis Veuillot, 29200 Brest, en précisant l'article commandé et l'adresse de livraison.

Format 15*21 cm, 150 pages N&B

Pour vous faire une idée, vous pouvez en consulter les premières pages en cliquant sur le mini wobook ci-dessous


Pour les professionnels (libraires) : Joignez-moi par mail pour application de mes tarifs de vente aux professionnels. Dépôt-vente possible.
____

Récits.

____

« Pour se déplacer dans le village, il utilisait un vieux vélo pliant (comme les modèles qu’on met dans le coffre de la voiture pour les vacances) d’un bleu indéfinissable, à la peinture écaillée, qu’il avait du récupérer sur un tas de ferraille et qu’après avoir restauré, il avait fait sien. Puis, pour pouvoir asseoir confortablement l’enfant sur le porte-bagages, il y avait fixé un coussin avec de vieux élastiques, de ceux dont on se sert pour accrocher les valises sur la galerie des voitures. Et si par hasard le grand-père avait oublié de remettre le coussin pour sa petite fille, il arrivait que cette dernière se serve de sa “poupée chiffon” pour protéger ses fesses de l’inconfort du porte-bagage : elle pliait en quatre le jouet de tissu et l’infortunée marionnette se retrouvait ainsi coincée entre son séant et la ferraille rigide. On pouvait voir, à travers les rues du village, ce drôle d’équipage d’un grand-père conduisant une vieille bicyclette, jambes écartées par la faute d’un vélo trop petit pour lui, et d’une petite fille blonde emmenée sur le porte-bagages, bras largement ouverts pour enserrer la taille de son grand père afin de s’y accrocher solidement et d’éviter la chute ! »

Avec « trois destins », Cathou Quivy signe son huitième livre. Elle y brosse trois portraits de trois personnes qu’elle a aimées de façon totalement différente. Manette, c’est sa grand-mère qui a été infirmière durant la guerre de 1914 à Verdun. Une femme de caractère qui vécut les dernières années de sa vie dans une grande solitude. Le Maréchal, c’est le grand-père de ses enfants, maréchal-ferrant dans une vallée Cévenole, un homme aux mille talents qui vivait à son rythme. Le dernier destin est celui de son père : grand, droit, sévère, il dirigeait sa maison tel un chef d’orchestre, il était ingénieur chimiste mais a terminé sa vie anéanti par la maladie d’Alzheimer. Cathou fait revivre ces trois personnages avec une vraie sensibilité. On la sent tour à tour émue, amusée, quelquefois moqueuse mais toujours lucide.

1 commentaire :