Format 15*21 cm, 150 pages N&B
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Récits.
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« Pour se déplacer dans le village, il utilisait un vieux vélo pliant (comme les modèles qu’on met dans le coffre de la voiture pour les vacances) d’un bleu indéfinissable, à la peinture écaillée, qu’il avait du récupérer sur un tas de ferraille et qu’après avoir restauré, il avait fait sien. Puis, pour pouvoir asseoir confortablement l’enfant sur le porte-bagages, il y avait fixé un coussin avec de vieux élastiques, de ceux dont on se sert pour accrocher les valises sur la galerie des voitures. Et si par hasard le grand-père avait oublié de remettre le coussin pour sa petite fille, il arrivait que cette dernière se serve de sa “poupée chiffon” pour protéger ses fesses de l’inconfort du porte-bagage : elle pliait en quatre le jouet de tissu et l’infortunée marionnette se retrouvait ainsi coincée entre son séant et la ferraille rigide. On pouvait voir, à travers les rues du village, ce drôle d’équipage d’un grand-père conduisant une vieille bicyclette, jambes écartées par la faute d’un vélo trop petit pour lui, et d’une petite fille blonde emmenée sur le porte-bagages, bras largement ouverts pour enserrer la taille de son grand père afin de s’y accrocher solidement et d’éviter la chute ! »
Avec « trois destins », Cathou Quivy signe son huitième livre. Elle y brosse trois portraits de trois personnes qu’elle a aimées de façon totalement différente. Manette, c’est sa grand-mère qui a été infirmière durant la guerre de 1914 à Verdun. Une femme de caractère qui vécut les dernières années de sa vie dans une grande solitude. Le Maréchal, c’est le grand-père de ses enfants, maréchal-ferrant dans une vallée Cévenole, un homme aux mille talents qui vivait à son rythme. Le dernier destin est celui de son père : grand, droit, sévère, il dirigeait sa maison tel un chef d’orchestre, il était ingénieur chimiste mais a terminé sa vie anéanti par la maladie d’Alzheimer. Cathou fait revivre ces trois personnages avec une vraie sensibilité. On la sent tour à tour émue, amusée, quelquefois moqueuse mais toujours lucide.
Un voyage bien imagé au pays de mes ancêtres Bravo!
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