Format 19*21 cm, 104 pages N&B
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Poésie libérée
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Merci pour votre très beau recueil que j’ai lu lentement, trois ou quatre poèmes par jour, pour entrer dans votre univers poétique.
Je reste très sensible à votre désir de conjuguer le particulier et l’universel, de parvenir par l’écriture au « fond que les êtres humains ont en commun ». À bien des égards, c’est la famille qui sert de cadre à l’ouvrage, avec la “petite sœur”, Chantal, qui s’impose effectivement, au début et à la fin, « comme un refrain, un rite », et tire le poème du côté de la prière, de l’oraison. La blessure est à la fois secrète et insistante, la coloration affective est celle, comme vous le dites ailleurs, « d’une lueur retenue / Que la pluie rend transparente ».
Je reste très sensible à votre désir de conjuguer le particulier et l’universel, de parvenir par l’écriture au « fond que les êtres humains ont en commun ». À bien des égards, c’est la famille qui sert de cadre à l’ouvrage, avec la “petite sœur”, Chantal, qui s’impose effectivement, au début et à la fin, « comme un refrain, un rite », et tire le poème du côté de la prière, de l’oraison. La blessure est à la fois secrète et insistante, la coloration affective est celle, comme vous le dites ailleurs, « d’une lueur retenue / Que la pluie rend transparente ».
Cependant, même si le fond commun comporte « une douleur indicible et lointaine », persiste dans votre poésie ce désir d’« exister encore », de saisir les « couleurs de vie », de tenir d’autres mains où “se lier”. « Tout était simple, / puisque j’apprenais ses mains » : leçon de vie, de solidarité, d’une communauté incarnée qui puise dans une réserve de gestes, cet autre langage, quand la parole défaille. Le sujet, le paysage: cette poésie ne cesse de les associer, de les mêler: « terreurs gravées », « paroles figées en galets », « gris de peine aux jus noircis d’angoisses » . Comme s’il fallait arracher au corps toute la peine qui s’y est accumulée depuis l’enfance, en laver la tenaillante morsure.
En ce qui concerne Les violons de l’espoir, c’est, évidemment, un texte ouvertement politique doté d’une forte armature narrative. Mais il y a aussi un haut degré de pathos, ce violon qui joue “The Foggy Dew”, les larmes qui « étouffaient les voix », la montée de la colère... Le poème balise une voie dans laquelle il ne reste au lecteur qu’à rentrer.
Merci pour votre très beau recueil.
Michael Brophy, docteur en littérature française, Université de Dublin.
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Un livret audio Les fissures de l’aube, de grande qualité, est disponible avec l'ouvrage. Il est lu par Emmanuel Delivet, comédien. L’accompagnement musical au violoncelle est de Bruno Cocset et de son groupe Les Basses Réunies, sur des extraits de La Nascita del violoncello de Domenico Gabrieli, ou La Naissance du violoncelle. L’enregistrement initial a été effectué dans le Studio de Jèrome Pagès à Rennes, puis l’ensemble a été réenregistré et mixé au Studio de Vannes de David Arhuis.
Voici quatre poèmes lus sur un fond musical :
Les soleils du Connemara, lu par Emmanuel Delivet
Un visage, lu par Jérôme Pages
Une colère noire, lu par Eric Kruger
Bobby Sands Les violons de l'espoir, lu par Emmanuel Delivet
D’autres vidéos de l’auteur (poèmes lus,...) sont visibles ici :
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