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mercredi 2 novembre 2022

L'être que je suis

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Format 21*15 cm, 88 pages N&B

Pour vous faire une idée, vous pouvez en consulter des extraits ici, et en lire une critique littéraire ici

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Récit
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Aujourd’hui, rien de spécial.

J’ai fait la sieste en plein soleil, sur un toit. J’avais réservé depuis deux semaines. Là-bas, j’ai réfléchi, abondamment pensé. Je me demande si je ne vais pas à nouveau déménager. Cette instabilité permanente me caractérise. Elle me nourrit aussi. J’ai besoin de ces détours, de ces méandres. Ils sont nécessaires à ma construction.

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« Subtil, précieux, délicatement mystérieux, comme son félin de salon préféré, l’auteur de L’Être que je suis embarque son lecteur sur les traces légères d’un chat très personnel. Un chat ? Ou une de ces créatures duplices qui se déguise de fourrure et de griffes pour exprimer tout ce qui lie l’animal à l’humain autant que l’humain à l’animal et qui fonde leur énigmatique complicité ?

Entre deux maisons dont il chante les mérites et les désagréments, le Prince de velours fait entendre la musique de ses plaisirs, de sa mélancolie et de ses rêves, tout en parcourant son territoire à la recherche d’expériences renouvelées et de rencontres marquantes.

A hauteur de chat, c’est toute une perception du monde qui se déploie, faite de sensibilité extrême et d’orgueil vulnérable, de sensualité exigeante et de sentimentalité pudique.

Après la lecture de L’Être que je suis, on se retournera sur chaque chat de gouttière croisé au coin d’une rue, intrigué au plus haut point par les secrets de ses yeux qui font semblant de nous ignorer pour mieux nous deviner. »

Françoise Grard

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Le chat de Paùl Jack revient et tire la couverture. Un livre pour lui tout seul.

« Un chat qui chemine nonchalamment dans cette histoire, comme s’il se jouait de la plume de son créateur en plein travail, avec son caractère bien trempé, bien félin. Coup de patte par-ci, coup de patte par-là, pour réorienter l’inspiration de l’auteur dans la bonne direction. C'est-à-dire celle de ses envies.

Ce maître chat si drôle qu’on le prend au sérieux, avec sa gourmandise, ses jeux, ses réflexions, ses caprices… Personnage à part entière, sensible et souverainement jaloux de l’attention de Jack. »

Camille Layer
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« Aujourd’hui, rien de spécial » sont les premiers mots de « L'Être que je suis ».

Mais au contraire, tout devient spécialement étonnant dans ce récit de Pierre-Michel Sivadier, écrit comme un journal, à la première personne, et qui d’emblée nous demande de nous mettre à la hauteur du narrateur, soit de descendre vers le sol pour jouir d’un point de vue qui métamorphose le monde matériel en univers fantastique.

La nuit, la ville, la cuisine, les armoires, la nature, la voix humaine, les bruits et les matières, tout change de dimension dans ce voyage où nous embarque un chat philosophe qui balade son regard comme une caméra subjective sur tout ce qui l’entoure, évitant les plans large et s’attardant sur les détails pour nous inviter à rêver sur le hors-champ.

Si nous suivons si facilement ce poète à quatre pattes qui nous raconte ses circulations de Paris à sa banlieue et du plancher aux étagères de la salle de bains, c’est qu’il nous séduit, dès les premières pages, en faisant de nous ses confidents,ses complices, nous confiant ses états d’âme, de l’admiration à la jalousie, du mépris à la tendresse, sa culture musicale, son amour de la peinture et du cinéma.

À l’affut de tout ce qui pourrait nourrir son insatiable besoin de penser, le chat ne s’ennuie jamais. Il bouillonne, se fait des films, commente, ironise, cabotine, affabule, raisonne et déraisonne, dans un soliloque jubilatoire qui fait toujours dans la douceur et dans l’économie.

Le chat n’est jamais bavard. Il soigne sa langue, sculpte sa prose comme un orfèvre le ferait d’une pierre précieuse, avec patience et précision, cherchant pour chaque idée la tournure parfaite. Le récit suit ainsi le cheminement toujours poétique d’un acteur-spectateur qui décide, selon l’humeur, d’entrer dans l’action ou de s’adonner à la contemplation, qui semble nous prendre de haut mais dont la seule présence, inexplicablement, rassure et réconforte, qui jouit de la fascination qu’il exerce sur les humains, de l’insondable mystère que nous projetons sur « sa personne ».

Jean-François Sivadier

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Compositeur, pianiste et auteur de chansons, Pierre-Michel Sivadier a collaboré à une trentaine d’albums dont trois publiés sous son nom. L’Être que je suis est son cinquième ouvrage.

3 commentaires :

  1. Un livre précieux à déguster.

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  2. « Un chat plein d'humour qui revient nous faire part de son monde intérieur, entre fulgurances de pensées et quotidien ronronnant. » Ouest-France

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  3. Un chat qui parle, qui pense, et qui à défaut de chanter, écoute chanter sa maîtresse.
    Il y a tant de raisons de lire ce livre, qu’on aime les chats ou qu’on ne les aime pas, d’ailleurs on apprendra qu’ils ne sont pas des anges.
    On sera comblé si l’on aime assister au petit théâtre des êtres vivants, humains et non humains, à leur vie qui coule, parfois spectaculaire, parfois sans éclat.
    On se délecte de cette chronique et l’on se réjouit de l’évidence d’un style à la fois ciselé et limpide.
    Miaou donc ! J’espère que « l’être que je suis » sera un jour traduit en langue des chats, ce ne serait que justice.
    Véronique R.

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