Un de mes fils, Pierre, dit "Le chimiste qui se croyait littéraire", nous offre cette critique littéraire de la pièce de théâtre des Apéciens, "Comment garder sa moitié"
Les Apéciens sont un groupe d’amis poètes. Ensemble, ils se
sont donné pour mission de réconcilier les règles strictes de la poésie
classique avec la liberté folle et la fantaisie que les mots peuvent véhiculer.
Dans leur dernier ouvrage : « Comment garder sa
moitié ? », ils se livrent ensemble à une joyeuse alchimie.
Des volutes de poésie dansent dans une mixture de vaudeville au
rythme saccadé d’une joute verbale qui homogénéise cette solution métaphorique.
Les plumes s’entrechoquent, et l’encre coule en mélodie.
Du côté des moins :
L’inhomogénéité stylistique qui fait partie du charme de
cette pièce se traduit parfois par une qualité de poésie inégale lorsque l’on
passe d’un personnage à l’autre. Certains seront plus sensibles à la couleur de
certaines plumes. Cela fait partie du jeu.
La pièce nous transporte de première à la dernière page du
livre peut-être trop rapidement.
Du côté des plus :
Si l’on en redemande, c’est bien parce que cela nous a plu.
L’ambiance qui se dégage à la lecture est agréable : Une
joyeuse harmonie de douceur et de
frivolité qui nous amène subtilement à réfléchir sur des thématiques plus
profondes telles que la séparation, la jalousie ou encore l’amitié.
Le mélange des genres est réussi. Les styles se complètent en
symbiose. La musique des mots nous berce et nous enlace. L’intrigue – qui ne
sera pas révélée ici : il est plus agréable de la découvrir au fil du
livre – sait capturer notre attention pendant que la poésie entraine notre
inconscient vers un paradis onirique.
Le rythme tantôt prend le temps de nous bercer au fil des
mots petit à petit vers l’osmose, et tantôt sursaute, soubresaute, s’agite,
nous emberlificote. Puis le calme à nouveau que l’on peut apprécier à la lumière de l’ombre qui l’a précédé.
Gaie, légère et rythmée, cette pièce est un rafraichissement.
Les Apéciens alchimistes nous ont préparé un Mojito de mots.
Bonne dégustation !
Le chimiste qui se croyait littéraire.
Merci infiniment Pierre pour ta critique.
RépondreSupprimerFélicitations, Pierre ! On voit là que "bon sang ne peut mentir" : quelle plume ! Quel panache ! Très chouette analyse qui rajoute à l'envie de lire ce livre...
RépondreSupprimerMerci pour cette critique plus qu'élogieuse...amicalement.
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