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mardi 18 août 2020

Mémoire de mes alcools


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Format 15*21 cm, 78 pages N&B.

Pour vous faire une idée, vous pouvez en consulter des extraits ici

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Poésie libérée
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Épousez-moi, je meurs en bon vœu de noblesse,
J’ai de votre sourire une étrange beauté,
De vos doux yeux l’écrin de toute ma tristesse
Et pour vous conquérir, l’azur de royauté.

L’aube a défiguré d’augustes diablotines,
Prétendu l’or, le sang de mes maux imparfaits
En criant mes sanglots à travers leurs rétines ;
Je serai près de vous le plus beau des méfaits.

Dans l’ombre et le carmin familiers de vos mines
J’ai voulu tour à tour marcher sur l’horizon,
Tantôt suivre la sève aux atours d’héroïnes ;
Vos larmes de Zéphir pour ma seule oraison.

Il n’est plus doux baiser qu’un vôtre je languisse :
Comme un dernier refrain, pourtant fou mais discret
— Rimant de grâce au seuil de vos lèvres calice —
Un baiser sur mon front, un seul, me soignerait.

Vous n’êtes que pour moi la fièvre impératrice,
Je viens vers vous jeter le feu sur mon linceul
En offrande à la flamme : un geste pas un vice ;
Transcendez ma prière au glas du matin seul.

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Ne faisons pas encore attarder l’officine,
Ne blessez pas le corps d’un ange du Léthé ;
Éclaircissez l’écume aux yeux d’une abyssine,
Apaisez de vos mains mon cœur accidenté.

Qu’attendez-vous de moi, trônant sur vos assises ?
Je saigne sous l’ardoise et sous votre parure ;
Nul doute que l’aurore a fait vos mains exquises :
C’est que noble péché vous êtes je le jure.

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