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vendredi 31 janvier 2014

Critique littéraire de Poémitude, tome 6

Erick Gauthier, auteur de 9 ouvrages publiés aux Editions Stellamaris, nous offre cette critique littéraire de Poémitude, tome 6, de Khris Anthelme

Poémitude, tome sixième

Le tome sixième de « Poémitude » de Khris Anthelme est un recueil de textes poétiques divisé en deux grands ensembles : le premier consacré à la nature et le second, aux saisons.

La première partie célèbre la nature. Le poète fait l'éloge de notre Terre, ses richesses et beautés, à nous, offertes. On le voit dès les premiers textes, l'auteur aime à célébrer les éléments. L'eau (à travers les océans, les orages, les torrents et ruisseaux), le vent, la flore (les fleurs et les arbres), les montagnes, mais aussi la lumière que toutes ces merveilles dégagent, la faune (les oiseaux ont aussi leurs vers posés sur la feuille par un plume de soie) sont portés aux nues par le talent de Khris Anthelme. Tout y passe. Tout le monde a sa part de gloire. Selon la formule retenue (sonnet classique ou irrationnel, quatrains, quintils, etc), la luminosité des mots éclaire avec volupté l'ensemble des pages du recueil (1)

Le lecteur est sous le charme de cette nature et de ces saisons. Il atteint même, ô récompense, des sommets avec la madeleine, page 74, « Je me terre ! ». Avec ce sonnet, le lecteur se met à genoux devant le poète : « Jamais je n'ai goûté de gravure pareille !» (dernier vers, p. 74) nous dit-il. À nous, humbles lecteurs, de lui retourner ce vers. Le plaisir de lire est à son comble. Le lecteur sous le charme.

« Poémitude, tome sixième » se lit comme une douce promenade saisonnière aux couleurs de l'amour. On se surprend alors à écouter Verlaine et à méditer...

Un livre à lire, à lire et à relire pour notre plus grand bonheur.

Erick Gauthier


On reprochera l'emplacement du poème « Mon empire » (page 49) qu'il aurait été judicieux de placer après ou avant le dernier poème « Renaissance » (page 101), ce afin de ne pas (inter)rompre la lecture (i.e. la continuité ou linéarité thématique). En page 49, le texte stoppe le lecteur dans son voyage et dans ses songes.

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