Vous trouverez ci-joint une critique littéraire de Diane enchanteresse, de Ludmilla Podkosova, paru dans la revue Poésie sur Seine n° 106
Diane Enchanteresse
Personne ne contestera que Diane fût une déesse
lumineuse. Elle est pour l’auteur « l’amante des bois // et
des montagnes//une déesse fière et hautaine// Reine de
[ses] nuits ». Elle est surtout l’incarnation ou plutôt le
souvenir vivant de l’autre, souvenir parfois douloureux
qui s’enroule comme une mèche entre les doigts.
Présence. Absence. Le Rhin est là sous les fenêtres. Sa
rumeur accompagne les fêlures des voix séparées qui
aspirent à se retrouver. L’attente de l’aube, sa
célébration par le poème, porte la certitude de vaincre
une solitude qui se nourrit du souvenir bien vivant des
heures partagées. Ludmilla nous donne la clef de son
excellent recueil : « Plus j’écris ton absence // et plus tu
es là ».
Jean-Paul GIRAUX
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