Florence Houssais, auteur de "L'âme soeur", "Un an sans Élie" et "Je suis toujours une petite soeur", nous offre cette critique littéraire de mon recueil de haïkus, "Impressions de Bretagne"
Impressions de Bretagne
Stellamaris nous offre une corbeille de haïkus qui fleurent bon la Bretagne. Cette terre d’adoption, d’élection que Michel affectionne tout particulièrement pour la beauté de sa flore et de sa faune.
Ce recueil se présente aussi comme une succession de marines qui recèlent toutes les senteurs et les clameurs du bord de mer.
Nous assistons d’ailleurs à une symphonie des sens qui s’associent ou se passent le relais quand l’un d’eux est obstrué.
Michel nous présente une Bretagne à la beauté sauvage et authentique, au climat vivifiant. Terre d’élection, d’inspiration, de respiration ; terre des légendes (Korrigans, fées) ; terre du quotidien (l’arsenal de Brest).
L’humour s’invite parfois au détour d’une chute. La section « été » est notamment plus amusante, plus insoucieuse.
Le dernier haïku s’achève sur une question, point de départ d’une nouvelle saison, d’un nouveau cycle. Nous retrouvons ici l’image nervalienne de la ronde de la vie.
Stellamaris a cueilli les bourgeons de la création. Sa poésie est libre comme le parfum des fleurs de cerisiers.
Haïku préféré :
Vieil or des ajoncs
Seule touche de couleur
Sur la lande grise
Effluves marines
Varech, iode et goémon :
Cocktail vivifiant
Oiseaux chantant mai,
Doux clapot, silence… Un cri !
Mouette qui rit
Nous assistons d’ailleurs à une symphonie des sens qui s’associent ou se passent le relais quand l’un d’eux est obstrué.
Telline enfouie
Du pied je t’ai délogée
Saveur de l’été
Fleurs de cerisiers
Derrière une grille embaument :
Parfums évadés
Michel nous présente une Bretagne à la beauté sauvage et authentique, au climat vivifiant. Terre d’élection, d’inspiration, de respiration ; terre des légendes (Korrigans, fées) ; terre du quotidien (l’arsenal de Brest).
L’humour s’invite parfois au détour d’une chute. La section « été » est notamment plus amusante, plus insoucieuse.
Trente août, premier jour de l’été !
À la plage,
Rires et cris de joie…
Le dernier haïku s’achève sur une question, point de départ d’une nouvelle saison, d’un nouveau cycle. Nous retrouvons ici l’image nervalienne de la ronde de la vie.
Stellamaris a cueilli les bourgeons de la création. Sa poésie est libre comme le parfum des fleurs de cerisiers.
Florence Houssais
Haïku préféré :
Feuilles de décembre :
Quand l’épreuve est plus sévère,
La beauté explose !
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