Ahmed Derdour, auteur de "Écussons de vers Aïn Sefra", nous offre cette critique littéraire de "À l'ancre de mon coeur" d'Annie Poirier
Le recueil s’ouvre sur un large port où les souvenirs ont mouillé l’ancre depuis la perte d’un bon père au moment où l’auteur en a besoin.
Ce regret est matérialisé par des scènes toujours aussi tristes qui catapultent le lecteur vers ses propres souvenirs tout aussi obscurs. Un timide sourire, soulageant cependant, se dessine dans « Triste saison » :
« Mais cet hiver, ma jacinthe a fleuri
Et mon daphné, voilà qu’il me sourit… »
Ce rai d’espoir va lui permettre de surmonter d’autres douleurs bien enracinées et, la chaîne malgré l’envie et l’effort ne peut faire remonter l’ancre et permettre à Annie de prendre le large vers d’autres lieux plus heureux. Cet ancrage retient le lecteur, l'obligeant à poursuivre sa belle lecture.
« Comment raccommoder ce que le temps défait… ? » Une question bien pertinente qu’elle pose et se pose. Le lecteur trouvera sûrement sa réponse géniale.
Dans la ‘‘Symphonique nature’’ sous la cadence de jolis vers, Annie en livre la beauté (fleurs, oiseaux, senteur…).
À l'ancre de mon coeur
Le recueil s’ouvre sur un large port où les souvenirs ont mouillé l’ancre depuis la perte d’un bon père au moment où l’auteur en a besoin.
Ce regret est matérialisé par des scènes toujours aussi tristes qui catapultent le lecteur vers ses propres souvenirs tout aussi obscurs. Un timide sourire, soulageant cependant, se dessine dans « Triste saison » :
« Mais cet hiver, ma jacinthe a fleuri
Et mon daphné, voilà qu’il me sourit… »
Ce rai d’espoir va lui permettre de surmonter d’autres douleurs bien enracinées et, la chaîne malgré l’envie et l’effort ne peut faire remonter l’ancre et permettre à Annie de prendre le large vers d’autres lieux plus heureux. Cet ancrage retient le lecteur, l'obligeant à poursuivre sa belle lecture.
« Comment raccommoder ce que le temps défait… ? » Une question bien pertinente qu’elle pose et se pose. Le lecteur trouvera sûrement sa réponse géniale.
Dans la ‘‘Symphonique nature’’ sous la cadence de jolis vers, Annie en livre la beauté (fleurs, oiseaux, senteur…).
Mais il suffit que le vent automnal souffle pour que les peines réapparaissent refusant au cœur de lever l’ancre, obligeant le lecteur à rester, les yeux virés sur l’encre attendant l’arrivée d’un miracle : un ciel bleu, de la chaleur, de la gaîté. Heureusement ‘‘le temps du lézard’’ ne tarde pas à reconquérir cette âme si fragile et à la combler de soleil, d’été, de printemps… Dans cette allégresse, le lecteur est invité à goûter au bonheur :
« Il est temps de délaisser la tourelle
Vite avant que ne meurent les blés d’or »
Une invitation qui la secoue, la réveille, remettant le sourire aux lèvres de son lecteur. Elle reprend goût, reconnaît celui qui lui fait tant de peine et l’accuse :
« J’accuse le chagrin d’avoir fermé la porte… »
Et Dieu créa la femme ! Annie, la femme poétesse apostrophe les hommes, ses amis de Poésis en dévoilant avec justesse leurs impressions non déclarées.
Enfin, Annie en bon marin expérimenté prend le gouvernail de son cœur, lève l’ancre et son cœur quitte le port des chagrins, accompagnée de poètes apéciens pour faire une belle promenade en jolis vers dignes d’une grande poétesse. Après la randonnée l’orage s’amène mais le lecteur rassuré est bien convaincu, maintenant qu’Annie Poirier reprendra le dessus, souriante, confiante, semant l’espoir, la beauté, l’amitié.
Dans ce recueil de 106 poèmes très bien conçus, compartimentés en 9 chapitres, le lecteur découvre la vraie poésie classique de la grande poétesse qu’est Annie Poirier, une admirable dame qui entretient la muse comme le fait une femme consciencieuse lorsqu’elle veille, raffinée sur son chez soi accueillant car bien entretenu.
La barque vous est offerte, bien prête, montez-y, vous serez ravis en sa compagnie.
Vite avant que ne meurent les blés d’or »
Une invitation qui la secoue, la réveille, remettant le sourire aux lèvres de son lecteur. Elle reprend goût, reconnaît celui qui lui fait tant de peine et l’accuse :
« J’accuse le chagrin d’avoir fermé la porte… »
Et Dieu créa la femme ! Annie, la femme poétesse apostrophe les hommes, ses amis de Poésis en dévoilant avec justesse leurs impressions non déclarées.
Enfin, Annie en bon marin expérimenté prend le gouvernail de son cœur, lève l’ancre et son cœur quitte le port des chagrins, accompagnée de poètes apéciens pour faire une belle promenade en jolis vers dignes d’une grande poétesse. Après la randonnée l’orage s’amène mais le lecteur rassuré est bien convaincu, maintenant qu’Annie Poirier reprendra le dessus, souriante, confiante, semant l’espoir, la beauté, l’amitié.
Dans ce recueil de 106 poèmes très bien conçus, compartimentés en 9 chapitres, le lecteur découvre la vraie poésie classique de la grande poétesse qu’est Annie Poirier, une admirable dame qui entretient la muse comme le fait une femme consciencieuse lorsqu’elle veille, raffinée sur son chez soi accueillant car bien entretenu.
La barque vous est offerte, bien prête, montez-y, vous serez ravis en sa compagnie.
Derdour Ahmed
Je découvre ce matin une autre lecture, celle d'un ami.
RépondreSupprimerPlus encore, celle d'un poète qui a compris ma lutte et ma quête du beau dans un monde où fleurit la rose quand parfois elle sort ses épines et fait saigner mon cœur trop sensible...
Et comme il est sensible, il est terriblement ému aujourd'hui de lire la preuve de ta lecture assidue qui me fait plaisir cher Ahmed!
Merci!
Avec ma sincère amitié.
Annie
Bravo, Ahmed, pour cette belle présentation d'un livre qui doit en effet être bien émouvant.
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