Format 15*21 cm, 94 pages N&B
Pour vous faire une idée, vous pouvez en consulter des extraits ici. Vous pouvez aussi en lire trois critiques littéraires ici.
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Poésie libérée
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Ionuţ Caragea, incité au plus beau des naufrages, laissant fuir le rouge de son âme, nous fait complice de son espoir endeuillé ; et de cette douleur qui résonne en chaque cellule de son être, le poète a su tirer un chant qui nous envoûte par sa coupante sincérité. Les fioritures n’ont pas lieu d’être, le pathos larmoyant non plus. Ionuţ évite ces deux écueils et nous donne un long poème de dramaturgie intime, cendres de pensées parsemées sur la neige de l’enfance, qui réaffirme avec force que la poésie n’est pas juste du noir sur du blanc.
En cette Osmose des blessures, nous avons un plain-chant de poète absolu selon la juste formule de Paul Verlaine quand il évoquait ces êtres qui trouvaient dans l’écriture le parfait porte-voix de leur douloureuse existence. Ionuţ Caragea est de ces oiseaux qui ont franchi la vastitude des horizons intérieurs et pour notre bonheur sait les restituer magnifiquement. Cela donne une poésie d’une pureté confondante : on l’a vu émouvante mais aussi sans concession, simple, directe, qui peut parler à tout un chacun et en même temps susciter l’interrogation suprême : vivre est-ce survivre ?
Ionuţ Caragea, avec ce recueil, signe une œuvre forte qui ne doit pas laisser indifférent. L’émotion est à chaque page, à chaque poème, à chaque vers, et cependant il réussit la gageure de toujours éviter la sensiblerie. Au plus près de ces blessures, il invite à la poétique sympathie, dans le sens premier du mot, à savoir pratiquer l’osmose. N’est-ce pas également l’ambition de tout poète : partager le paysage que survole l’oiseau de son âme ? Dès lors comment résister à la fraîcheur de ce tercet de rossignol : « pendant ce temps / aimons-nous en écoutant / l’écho des ailes inlassables » ? Ainsi, dans le petit matin, le poème de Ionuţ en tête, je m’en vais, mantra du jour, répétant sans cesse : « l’écho des ailes inlassables ! inlassables ! »
En cette Osmose des blessures, nous avons un plain-chant de poète absolu selon la juste formule de Paul Verlaine quand il évoquait ces êtres qui trouvaient dans l’écriture le parfait porte-voix de leur douloureuse existence. Ionuţ Caragea est de ces oiseaux qui ont franchi la vastitude des horizons intérieurs et pour notre bonheur sait les restituer magnifiquement. Cela donne une poésie d’une pureté confondante : on l’a vu émouvante mais aussi sans concession, simple, directe, qui peut parler à tout un chacun et en même temps susciter l’interrogation suprême : vivre est-ce survivre ?
Ionuţ Caragea, avec ce recueil, signe une œuvre forte qui ne doit pas laisser indifférent. L’émotion est à chaque page, à chaque poème, à chaque vers, et cependant il réussit la gageure de toujours éviter la sensiblerie. Au plus près de ces blessures, il invite à la poétique sympathie, dans le sens premier du mot, à savoir pratiquer l’osmose. N’est-ce pas également l’ambition de tout poète : partager le paysage que survole l’oiseau de son âme ? Dès lors comment résister à la fraîcheur de ce tercet de rossignol : « pendant ce temps / aimons-nous en écoutant / l’écho des ailes inlassables » ? Ainsi, dans le petit matin, le poème de Ionuţ en tête, je m’en vais, mantra du jour, répétant sans cesse : « l’écho des ailes inlassables ! inlassables ! »
Daniel Malbranque
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