jeudi 25 novembre 2021

Critiques littéraires de L'Être et le Néant, de Stellamaris

 J'ai le plaisir de vous présenter deux critiques littéraires de ma pièce de théâtre, l'Être et le Néant, parues sur le site de Babelio.com à l'occasion de leur opération Masse critique.



L'Être et le Néant

Quel étrange petit objet littéraire que celui-là !
Voici donc une pièce de théâtre mettant en scène deux personnages : le jeune homme et le Néant ou l'Etre et la Mort, puisqu'il s'agit bien d'Elle, dont les échanges argumentés sont exclusivement écrits en sonnets.
Bon, admettons que la forme soit très originale, au point que je me suis interrogée sur la mise en scène possible de cette pièce.
Un jeune homme facile…
Le Néant ? La Mort incarnée par une faucheuse ? Une voix sépulcrale surgit de nulle part ? ???
L'auteur donne donc la parole à l'un puis à l'autre.
Le jeune homme s'interroge sur son existence, sa peur de la mort et justifie chacun de ses choix existentiels. Vivre ? Vivre pour quoi ?
Pour le plaisir ! Pour l'Amour ! Pour le confort matériel ! Pour le pouvoir notamment politique ! pour aider l'Autre ! Pour la foi !
A quoi le Néant répond, démonte un à un les arguments de l'Être, se moque et lui démontre que chaque argument soi-disant noble est soit vain, soit qu'en réalité il honore la mort elle-même. L'amour par sa possessivité conduit à la jalousie et à la mort. Combien de vies, de souffrances sont le prix du confort matériel de quelque uns ? La volonté de sauver des peuples parfois contre leur volonté n'a-t-elle pas occasionné des millions de morts au XXème siècle ! Aider des autres ailleurs alors que l'Etre par sa prédation d'espaces, de ressources, est à l'origine même de ce malheur ?
La foi ? Ah, la foi ! Combien a-t-on tué au nom de la foi !
Une réflexion profonde sur le sens de la vie, sur le bonheur de vivre, dont la forme m'a tant séduite er surprise que je me suis sentie obligée de lire à haute voix pour profiter du rythme, de ses sonorités…
Merci à Masse Critique et à Stellamaris pour cette découverte. Je ne me serais sans doute jamais tournée spontanément vers ce texte.
Romileon

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L'Être et le Néant

Que pourrait-il y avoir de pire que de voir surgir de nul part une chose qui remette toute votre vie en question ?
C'est ce qui va arriver au Jeune homme, lorsqu'un beau matin va voir surgir de son miroir le Néant. Sarcastique et intelligente, cette entité va démonter tous les arguments de vie de l'être. Lui prouvant que tous ses actes sont en réalité là pour l'honorer, lui, le Néant ! Glaçant de vérité, coupant de mépris et agressif avec ses piques, le Néant va imposer une réflexion chez le Jeune homme.
Se gaussant de l'Amour, de la foie, de la religion, de la vision de paix que l'Être possède... le Néant va anéantir toutes ces raisons de vivre pour que l'homme, enfin découvre ce qu'est Vivre.
Le texte est très beau. Étant fatiguée il m'a paru difficile à comprendre à la première lecture mais une fois que ce dernier est compris, il n'y a plus rien qui me retient de l'apprécier comme il le mérite.
Finn_Thilliamon


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Vous pouvez retrouver ces critiques ic et ici


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