Vous trouverez ci-joint une critique littéraire du livre Flashs, de Timba Bema, parue sur le site Cent graines lancées au vent.
Persuadé que la source de la poésie se trouve au cœur même du poète, Timba Bema plonge en lui-même pour en remonter le lit. Sous le titre Flashs, le lauréat du Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire 2018 nous livre un recueil d’aphorèmes ou aphorismes poétiques qui condense en cent fragments dix ans d’introspection. Dans ces fulgurances parues aux Editions Stellamaris, il est beaucoup question de vin et d’accordéon, de danse et de cette joie intense que procure la pluie sous d’autres latitudes. Une pluie qu’on sent attendue, euphorisante, fertilisante et riche de promesses. Mais aussi des murs qui toujours se relèvent. Ces murs hérissés de barbelés qui échouent à contenir l’immigré. Et ne font que lui adresser un message de malvenue. La poésie de Timba Bema s’adresse aux cœurs purs. Ceux qui daignent le croire quand il affirme avoir « vu mourir la lettre E » ou que la montre affiche « vingt-six heures et des poussières ». Elle se vêt de sagesse pour rappeler que « toute conquête est à conquérir » ou que « le hasard est le meilleur des compromis entre un homme et une femme ». Et s’allie aux photographies d’Andrée Meister qui ne font qu’épaissir le mystère comme pour inviter le lecteur à chausser ses lunettes les plus poétiques.
Félicitations, Timba Bema !
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