lundi 28 septembre 2020

Critique littéraire de Infecté par l'amour

Thierry Moral nous offre une critique littéraire de Infecté par l'amour, de Ionuţ Caragea. Merci de tout cœur, Thierry !



Infecté par l'amour

Comme il est bon de se replonger dans la plume aiguisée comme un couteau de Ionut Caragea ! L'auteur nous invite au cœur (dans tous les sens du terme) de l'acte poétique en s'attaquant à une thématique fondamentale du genre : l'amour. L'artiste ne se cantonne pas à une simple exploration des relations humaines mais à un amour plus global, une connexion avec la nature, la spiritualité, le voyage, l'altérité, tout ce qui se situe dans je cite "à l'hôpital de l'obscurité - universelle". La flamme de la bougie ne s'éteint jamais au fil des textes. Je suis particulièrement friand de textes comme "Je peux être" (en mode "Je me souviens"), qui met à plat l'ensemble des potentialités de l'existence dans toutes ses contradictions. D'ailleurs l'enfance ressurgit de manière inattendue avec "Toc, toc !" et sa verve ludique. N'oublions pas de réveiller l'oiseau (hommage inconscient à Prévert ?) et surtout à rire de la grande farce, la grande mascarade. L'ombre ne souffre ici d'aucune trahison car le contraste des images est permanent, tenace, tranchant, comme de la couverture. Vengeance est l'un des textes que j'aime le plus, il fait partie de la seconde vague de l'ouvrage. La poésie est au centre de cet ouvrage fort et sensible. Merci à Ionuţ Caragea et à Stellamaris !

Thierry Moral

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