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Poésie libérée
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Épousez-moi, je meurs en bon vœu de noblesse,
J’ai de votre sourire une étrange beauté,
De vos doux yeux l’écrin de toute ma tristesse
Et pour vous conquérir, l’azur de royauté.
L’aube a défiguré d’augustes diablotines,
Prétendu l’or, le sang de mes maux imparfaits
En criant mes sanglots à travers leurs rétines ;
Je serai près de vous le plus beau des méfaits.
Dans l’ombre et le carmin familiers de vos mines
J’ai voulu tour à tour marcher sur l’horizon,
Tantôt suivre la sève aux atours d’héroïnes ;
Vos larmes de Zéphir pour ma seule oraison.
Il n’est plus doux baiser qu’un vôtre je languisse :
Comme un dernier refrain, pourtant fou mais discret
— Rimant de grâce au seuil de vos lèvres calice —
Un baiser sur mon front, un seul, me soignerait.
Vous n’êtes que pour moi la fièvre impératrice,
Je viens vers vous jeter le feu sur mon linceul
En offrande à la flamme : un geste pas un vice ;
Transcendez ma prière au glas du matin seul.
————
Ne faisons pas encore attarder l’officine,
Ne blessez pas le corps d’un ange du Léthé ;
Éclaircissez l’écume aux yeux d’une abyssine,
Apaisez de vos mains mon cœur accidenté.
Qu’attendez-vous de moi, trônant sur vos assises ?
Je saigne sous l’ardoise et sous votre parure ;
Nul doute que l’aurore a fait vos mains exquises :
C’est que noble péché vous êtes je le jure.
J’ai de votre sourire une étrange beauté,
De vos doux yeux l’écrin de toute ma tristesse
Et pour vous conquérir, l’azur de royauté.
L’aube a défiguré d’augustes diablotines,
Prétendu l’or, le sang de mes maux imparfaits
En criant mes sanglots à travers leurs rétines ;
Je serai près de vous le plus beau des méfaits.
Dans l’ombre et le carmin familiers de vos mines
J’ai voulu tour à tour marcher sur l’horizon,
Tantôt suivre la sève aux atours d’héroïnes ;
Vos larmes de Zéphir pour ma seule oraison.
Il n’est plus doux baiser qu’un vôtre je languisse :
Comme un dernier refrain, pourtant fou mais discret
— Rimant de grâce au seuil de vos lèvres calice —
Un baiser sur mon front, un seul, me soignerait.
Vous n’êtes que pour moi la fièvre impératrice,
Je viens vers vous jeter le feu sur mon linceul
En offrande à la flamme : un geste pas un vice ;
Transcendez ma prière au glas du matin seul.
————
Ne faisons pas encore attarder l’officine,
Ne blessez pas le corps d’un ange du Léthé ;
Éclaircissez l’écume aux yeux d’une abyssine,
Apaisez de vos mains mon cœur accidenté.
Qu’attendez-vous de moi, trônant sur vos assises ?
Je saigne sous l’ardoise et sous votre parure ;
Nul doute que l’aurore a fait vos mains exquises :
C’est que noble péché vous êtes je le jure.
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