Critique de Rosa Mystica

Ionuţ Caragea nous offre une magnifique critique de Rosa Mystica, de Marine Rose. Merci de tout coeur, Ionuţ !

Rosa Mystica

Je connais déjà la poésie de Marine Rose. En lisant le volume “Le Nénuphar et la Grâce” je disais que ses poèmes sont pleins d'amour, très intimes, dédiés à la famille, à la vie personnelle. Je remarquais des passages profonds, comme le passage où l'on compare la vie avec une fleur secrète ou une rose mystique... En même temps, un mélange harmonieux entre amour et sagesse, dont la poésie a toujours besoin, et la présence de la divinité, une qualité très rare dans le chaos littéraire contemporain.

Le volume de poésie “Rosa Mystica” est dans la même ligne. Il continue une aventure spirituelle dans laquelle Marine embrasse les expériences de la vie quotidienne avec son cœur  ouvert, pour comprendre le mystère de l'amour et pour partager sa révélation. La divinité est omniprésente, c'est un fleuve d'amour qui nourrit l'âme pure comme une licorne blanche, un fleuve sur lequel flottent les pétales des souvenirs : 

“Ô, mon Christ, je sens Ton Amour

comme une rosée qui coule en mon sein de pétales”. 

Écrivant des poèmes pleins d'amour, de mystère et de lumière, Marine nous fait voyager dans un avenir optimiste. Le chemin spirituel qu'elle suit a été tracé par de grands poètes et prophètes. Si nous pensons aux poètes, nous ne pouvons pas oublier le grand Tagore. Je pourrais dire que Marine suit Tagore, à la seule différence que sa poésie a une tendresse plus féminine, plus érotique, plus personnelle.

Quoi qu'il en soit, Marine a très bien compris quel est son rôle sur Terre. Sa poésie est un cadeau qu'elle offre à ses semblables, c'est une action de bénédiction. De toute façon, elle reste les pieds sur terre parsemée de fleurs mystiques, parce que la divinité est toujours là-haut, dans le ciel de nos pensées brillantes, dans le territoire transcendant d'une beauté qui emprunte son visage à ceux qui se regardent dans le miroir de l'âme, et non dans le miroir matérialiste du monde.

Ionuţ Caragea