samedi 16 mars 2019

Critique de FU, le jeu de rôle

Merci à Patate des ténèbres pour cette critique enthousiaste de FU, le jeu de rôles !



FU, l'autre jeu de rôle générique !

Coucou mes p’tites patates rôleuses ! J’ai bien envie de vous toucher deux ou trois mots concernant un très bon petit système générique de jeu de rôles, nous venant tout droit d’Australie, né des cogitations de Nathan Russel, et dont l’édition française est illustrée par la talentueuse Jahyra (son site est ICI). Il s’agit donc de FU, pour Freeform Universal !

Ce sont les biens plaisantes éditions Stellamaris qui se sont chargées de la traduction de ce livret de 80 pages, à l’origine sans illustrations, d’ailleurs généreusement téléchargeable sans elles ICI, mais dont je vous recommande évidemment l’achat sur le site de l’éditeur. Alors, FU, qu’est-ce que c’est? Eh bien comme indiqué plus haut, c’est un jdr générique, proposant un système dans l’air du temps, à la FATE, très simple à mettre en place et à mes yeux, parfait pour faciliter la narration. Les règles sont simplissimes à assimiler, le personnage peut se résumer à une poignée d’adjectifs regroupés autour de quatre descripteurs – corps, esprit, atout et faiblesse – qui pourront évoluer en mode campagne, afin de refléter un développement. On utilise de simples dés à six faces, mais leurs valeurs se traduisent par une graduation d’effets plus fins et ouverts que la simple interprétation des chiffres. Oui/ Oui, et/ Oui, mais/ Non/ Non, mais/ Non, et. Cette simple distinction ouvre une narration bien plus fluide et intéressante que l’habituel réussite/ échec des systèmes plus anciens. L’éditeur propose en outre des dés FU, spécifiquement conçus pour le jeu.


Plusieurs univers sont déjà motorisés par FU, ils sont également disponibles sur le site de l’éditeur et sont, pour ceux que je connais, assez originaux et bien adaptés, autant pour la découverte du loisir que pour de trépidantes campagnes avec des velus (métaphoriquement parlant) autour de la table. Friponnes, d’Etienne Bar, puise dans les romans de l’auteur pour offrir un vaste archipel d’îles aux cultures très différentes, mais avec une tonalité surprenante et très Bisounours. Cela étant, les méchants sont très méchants, et le loufoque peut très vite devenir dramatique. Bel univers, avec un beau suivi de gamme! Idem pour le Millevaux de Thomas Munier, un post-apo se caractérisant par trois types de campagnes vraiment différentes, dans un univers plein de violence et de magie.

Plus léger que FATE, aisément adaptable à n’importe quel univers, FU est en outre bien utile pour offrir un cadre à l’improvisation du moment, ce qui à mes yeux est la véritable essence du jeu de rôles. Je ne lui trouve que des qualités, y compris un livre de règles transportable et pratique, ce qui est un atout non négligeable en ces temps de grands formats aux couvertures cartonnées !

Vous pouvez retrouver cette critique ici

Note de l'éditeur, parmi les jeux de rôle motorisés par FU, il y a aussi l'excellent Wastburg, par mes confrères les XII Singes.

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