À l'occasion de la réédition aux Éditions Stellamaris de La ballade de Fronin et Face aux démons, Jeanne Corvellec a re-publié sur son site une critique déjà ancienne de ces deux romans
La Ballade de Fronin, c’est certes original, rafraîchissant, mais ça n’en est pas moins de la bonne vieille fantasy comme on l’aime, comme je l’aime. Alors, la fantasy n’est pas un genre uniforme; depuis le temps, plusieurs styles parfois très différents se sont distingués. Et les romans d’Etienne Bar ne sont peut-être pas en plein dans la mode actuelle (cette phrase est une litote, hein), ce qu’on appelle la grimdark fantasy, avec ses morts à foison et ses personnages moralement ambigus. En revanche, ça reste de la fantasy classique avec des elfes, des nains et des dragons, un héros pur et bien intentionné qui s’embarque dans une quête dont il ignore au départ le but, et qui découvre en passant qu’il possède un don particulier…
Cela dit, ce n’est pas que de la bonne fantasy. C’est davantage. Les aventures se succèdent de façon passionnante et ça se lit tout seul, mais, surtout, surtout, je dirais que ce roman a le pouvoir magique de vous rendre heureux. En romance, on parle de « romance doudou »; eh bien, j’ai découvert avec La Ballade de Fronin qu’il existait aussi de la fantasy doudou! On s’y réfugie avec une sensation de quelque chose de chaud et d’agréable autour du cœur, et on se surprend à y rêvasser au cours de la journée avec des petits soupirs de contentement. En effet, Libreterre, la plus vaste île des Folandes, où se déroule l’intrigue, est une utopie. Je travaille moi-même en vain depuis des années sur un projet de « SF YA utopique », alors forcément, ça me touche — et comment! —, parce que l’utopie, ça ne court pas les rues… Non, en ce moment, la mode est plutôt à l’inverse, la dystopie...
Je vous laisse lire la critique complète ici. En voici un large extrait :
La Ballade de Fronin, c’est certes original, rafraîchissant, mais ça n’en est pas moins de la bonne vieille fantasy comme on l’aime, comme je l’aime. Alors, la fantasy n’est pas un genre uniforme; depuis le temps, plusieurs styles parfois très différents se sont distingués. Et les romans d’Etienne Bar ne sont peut-être pas en plein dans la mode actuelle (cette phrase est une litote, hein), ce qu’on appelle la grimdark fantasy, avec ses morts à foison et ses personnages moralement ambigus. En revanche, ça reste de la fantasy classique avec des elfes, des nains et des dragons, un héros pur et bien intentionné qui s’embarque dans une quête dont il ignore au départ le but, et qui découvre en passant qu’il possède un don particulier…
Cela dit, ce n’est pas que de la bonne fantasy. C’est davantage. Les aventures se succèdent de façon passionnante et ça se lit tout seul, mais, surtout, surtout, je dirais que ce roman a le pouvoir magique de vous rendre heureux. En romance, on parle de « romance doudou »; eh bien, j’ai découvert avec La Ballade de Fronin qu’il existait aussi de la fantasy doudou! On s’y réfugie avec une sensation de quelque chose de chaud et d’agréable autour du cœur, et on se surprend à y rêvasser au cours de la journée avec des petits soupirs de contentement. En effet, Libreterre, la plus vaste île des Folandes, où se déroule l’intrigue, est une utopie. Je travaille moi-même en vain depuis des années sur un projet de « SF YA utopique », alors forcément, ça me touche — et comment! —, parce que l’utopie, ça ne court pas les rues… Non, en ce moment, la mode est plutôt à l’inverse, la dystopie...
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