Dourvac'h a reçu deux nouvelles critiques magnifiques de son très beau livre, Heiraten (Noces)...
Pourquoi j'aime autant "Heiraten" ? Pour sa musique nostalgique et amère, pour la poésie de ses phrases qui surnagent longtemps après "Je ne sais pas parler du bonheur", Des phrases qui comme dans "Grand Large" : "Regarder la mer empêche de mourir" restent gravées dans ma mémoire. Heiraten, au delà de l'histoire triste d'un amour de Franz K, est une longue poésie qui nous transporte ailleurs (dans le temps et dans l'espace) en décrivant avec une sensibilité incroyable les peurs et les sentiments du narrateur. En tant que peintre, j'admire aussi beaucoup ses qualités d'évocation .
Heiraten (Noces)
Pourquoi j'aime autant "Heiraten" ? Pour sa musique nostalgique et amère, pour la poésie de ses phrases qui surnagent longtemps après "Je ne sais pas parler du bonheur", Des phrases qui comme dans "Grand Large" : "Regarder la mer empêche de mourir" restent gravées dans ma mémoire. Heiraten, au delà de l'histoire triste d'un amour de Franz K, est une longue poésie qui nous transporte ailleurs (dans le temps et dans l'espace) en décrivant avec une sensibilité incroyable les peurs et les sentiments du narrateur. En tant que peintre, j'admire aussi beaucoup ses qualités d'évocation .
Chaque scène pourrait donner lieu à un tableau.
Bref, un roman à lire mais aussi à garder dans sa bibliothèque pour relire une page au hasard de temps en temps, pour en savourer la musique et redécouvrir la dentelle de ses phrases parfaitement ciselées .
Un grand livre, un nouvel aspect du talent de Dourvach.
Barbarad
Je viens de lire ce roman très agréable par sa jolie couverture glacée, sa mise en page "respirante" et je ne l'ai pas lâché jusqu'à la dernière page.
Cela m'a beaucoup plu. le charme opérait. Il est léger comme un flocon de neige et en même temps glaçant; la promesse du malheur perçant sous les rires et les promenades, comme si cette insouciance ne servait qu'à recouvrir d'une fine couche de neige le noir caché en-dessous... cette façon de parler de choses graves d'une façon délicate, ce style romanesque, aérien, imagé emporte le lecteur dans l'intimité des personnages de Kafka et Julie, comme un temps figé dans le froid et les décors sublimes ou inquiétants.
Le malaise de Franz et de Julie était le mien.
Il suffisait de presque rien... mais le sort n'a pas voulu... le poids de l'histoire, des traditions...
C'est très poétique et joliment écrit, comme un tableau impressionniste, par petites touches juxtaposées.
Cerise sur le gâteau, les photos qui illustrent les endroits dont parle le roman, ne font que renforcer l'ambiance de l'histoire. J'ignorais qu'il existât des endroits aussi étranges que ces rochers sculptés de figures monstrueuses...
Un livre que je recommande chaleureusement !
Chritiana Moreau
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