mardi 13 mai 2014

Critique littéraire de Aimer à l'infini

Guy Rambault, auteur du Thouaret et ses ponts, entre chouans et républicains et de Sois libre et généreux, nous offre cette critique littéraire de Aimer à l'infini, de Martine Maillard


Aimer à l'infini

Le titre de ce recueil de poèmes est à lui seul un programme absolu mais le livre tout entier est un chant d'amour, un panier d'émotions où fleurissent les mots de Martine. L'auteur avec des vers recherchés va au plus profond de la philosophie, jusqu'au sens de l'être.

          « Qui est tombé du ciel
          Est-ce toi moi ou lui
          Non puisque toi et moi nous ne sommes que Lui
          Et que le Petit Prince c'est l'Humanité »

Martine chante l'amour sous toutes ses formes, l'amour épanoui, l'amour déchiré :

          « Un instant ce fut beau
          Ce fut trop beau....

          …Déchirer cette page
          Déchirer ce visage
          Déchirer cette image
          Trop sage ».

Lorsque l'amour est trop douloureux l'auteur n'hésite pas à aller jusqu'aux limites de l'humain, jusqu'à l'interrogation métaphysique.

          «  Ô Maître bénis-moi et bénissons le Vent
          Qui fait vivre le monde et nous fait vivre en Lui
          Et qui porte la Vie au-delà des Tempêtes
          Jusqu'aux plaines du Ciel »

Tout le recueil est fait d'existentialisme fort et d'ode à la vie.

J'ai ressenti dans cet ouvrage tous les méandres de la marche humaine. L'émotion est présente partout, un peu comme un parfum d'amour.

Le poème « Vivre » est une apothéose que je conseille de lire et relire. Je ne peux m'empêcher de conclure avec lui afin de magnifier l'auteur et lui donner le dernier mot :

          « J'ai vécu mes trois vies,
          Celle d'enfant , joueuse et gaie,
          Celle d'adulte, triste et tendue,
          Celle d'aïeule, paisible et douce »



Guy Rambault

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