jeudi 10 octobre 2013

Présentation de Xura par son auteur

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Ce livre est une création collective. C’est tout d’abord un hommage autant qu’une expression de gratitude envers H.P. Lovecraft, cet immense écrivain méconnu de son vivant, pour avoir su créer un mythe tellement “ réel ” qu’il est devenu universel, et que des millions de personnes s’y reconnaissent. Les “ contrées du rêve ”, où se déroule la majeure partie de mon récit, en font partie ; elles sont sa création.

C’est aussi le compte-rendu romancé et poétisé d’une campagne de jeu de rôles. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une manière, pour un groupe d’amis, de créer ensemble une histoire. Parmi ces amis, on distingue les “ joueurs ” et le “ meneur de jeu ”. Les joueurs créent leurs personnages, et les font agir librement dans le cadre fourni par le meneur de jeu ; celui-ci dépeint le monde et interprète les autres personnes rencontrées (“ personnages non joueurs ”). Enfin, un jet de dés détermine le résultat des actions aléatoires, comme les combats.

Si l’histoire racontée ici est une création collective, le choix de la forme et la rédaction tant du roman que des poèmes qui l’illustrent sont par contre de ma plume.

J’ai choisi de compléter la prose du récit par des poèmes, tout comme, dans certains films ou bandes dessinées, des touches de couleur viennent rehausser une trame en noir et blanc. les remarquables dessins d’Annaïg Morel (celui de la robe de nuages) et de Stephan Butreau (tous les autres) jouent le même rôle. Pourquoi ce choix qui peut surprendre ? Parce que l’essentiel de cette aventure se déroule dans les contrées du rêve ; sous ses apparences de récit de fantasy relativement classique, le plus important n’est donc pas le décor ni les actes, mais leur influence sur les ressentis et sentiments des personnages, reflet des aspects les plus cachés de leur personnalité... Que sont, après tout, ces contrées, si ce n’est une projection de l’inconscient collectif ? C’est tout particulièrment vrai de l’antagoniste principal, Xura, éponyme de l’ouvrage ; c’est d’ailleurs sur ce terrain que se déroulera l’affrontement final.


Or, quel langage est plus adapté pour dépeindre ressentis et sentiments que celui de la poésie ? D’ailleurs, en l’utilisant, je ne fais que marcher dans les traces de celui à qui cette œuvre rend hommage, H.P. Lovecraft, remarquable poète lui aussi. Pour ma part, j’échangerais volontiers toute ses nouvelles contre son recueil desonnets, Les fungi de Yuggoth.

Sans que j’ose me comparer à cet illustre écrivain, quelle joie pour moi de marcher dans ses traces, en illustrant ce monde qu’il a créé par mes propres poèmes !




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