Thérèse Ruffault-Jombart, auteur de "Derrière le masque", nous offre cette critique littéraire de "Poémitude tome septième", de Khris Anthelme
Le tome 7 de « Poémitude » est un recueil de poèmes consacré à l’art d’écrire de la poésie. Quand on se plonge dans sa lecture, il ne faut pas longtemps pour en avoir la certitude : Khris Anthelme est un poète ; je veux dire un « vrai » poète. Il est « habité » par son art. Ecrire est pour lui un besoin, un bonheur et une souffrance à la fois. Comme tous ceux qui écrivent, il doute parfois :
Poémitude tome septième
Le tome 7 de « Poémitude » est un recueil de poèmes consacré à l’art d’écrire de la poésie. Quand on se plonge dans sa lecture, il ne faut pas longtemps pour en avoir la certitude : Khris Anthelme est un poète ; je veux dire un « vrai » poète. Il est « habité » par son art. Ecrire est pour lui un besoin, un bonheur et une souffrance à la fois. Comme tous ceux qui écrivent, il doute parfois :
« Quel est ton intérêt ? Noircir toutes ces pages… »
On comprend vite qu’il ne pourrait s’arrêter d’écrire, même s’il le voulait. C'est pour lui
vital. Sa Muse l’épuise, mais il ne saurait se passer d’elle. Tous les deux dialoguent, se
taquinent, se querellent, mais s’adorent… Comme un vieux couple en somme !
On peut découvrir « Poémitude » tome septième de mille façons. Moi, j’y ai vu un poète
obsédé par son art. De sa plume (dont il parle abondamment) coule la Poésie. Pourtant,
le travail du Poète est là, incontestablement. Il l’analyse, le détaille, le décortique
dans « Prosodie ». Mais ce travail, on ne le sent pas. On a l’impression que Khris
Anthelme trempe sa plume dans l’encrier, la pose ensuite sur le papier et… Ô Magie !
Les mots courent tout seuls sans se faire prier. Jamais je n’avais ressenti jusque là
une telle impression de facilité. (Entre nous, je me demande s’il y a des ratures sur le
brouillon de Khris !)
Dans un de ses poèmes, l’auteur se demande si la prosodie est « L’art absolu ». Je
l’ignore, mais ce dont je suis sûre, c’est qu’il possède cet art à fond. Son recueil devrait
être lu par tous ceux qui écrivent de la poésie et se demandent pourquoi ils le font. Ils
trouveront probablement des éléments de réponses à leurs interrogations.
Quoi qu’il en soit, je t’en supplie, Khris, ne suis pas les mauvais conseils que certains
te donnent : Ne va pas « taquiner le goujon ou nourrir les pigeons » (« À quoi bon ? »).
Continue d’écrire !
Thérèse Ruffault-Jombart
Je suis tout à fait d'accord avec vous Thérèse.
RépondreSupprimerKhris est le POÈTE par excellence et je ne me lasserai jamais de le lire...
Votre hommage, il l'a mérité car il est aussi poète dans le cœur.
Annie
Merci infiniment Thérèse pour cette critique qui me touche en plein coeur !
RépondreSupprimerMes amitiés poétiques
Merci de tout coeur Annie pour tes mots qui me touchent également.
RépondreSupprimerMes amitiés poétiques
Merci à tous les deux : Annie et Khris, pour le talent, bien sûr, mais aussi pour l'accueil et la chaleur. Et merci à Stellamaris d'avoir su créer cette ambiance entre ses auteurs. Je me réjouis d'en faire bientôt partie.
RépondreSupprimerAmitiés.