mercredi 25 juillet 2012

Critique littéraire de "Comment garder sa moitié", par mon fils Pierre

Un de mes fils, Pierre, dit "Le chimiste qui se croyait littéraire", nous offre cette critique littéraire de la pièce de théâtre des Apéciens, "Comment garder sa moitié"



Comment garder sa moitié ?


Les Apéciens sont un groupe d’amis poètes. Ensemble, ils se sont donné pour mission de réconcilier les règles strictes de la poésie classique avec la liberté folle et la fantaisie que les mots peuvent véhiculer.

Dans leur dernier ouvrage : « Comment garder sa moitié ? », ils se livrent ensemble à une joyeuse alchimie.

Des volutes de poésie dansent dans une mixture de vaudeville au rythme saccadé d’une joute verbale qui homogénéise cette solution métaphorique.
Les plumes s’entrechoquent, et l’encre coule en mélodie.

Du côté des moins :

L’inhomogénéité stylistique qui fait partie du charme de cette pièce se traduit parfois par une qualité de poésie inégale lorsque l’on passe d’un personnage à l’autre. Certains seront plus sensibles à la couleur de certaines plumes. Cela fait partie du jeu.
La pièce nous transporte de première à la dernière page du livre peut-être trop rapidement.

Du côté des plus :

Si l’on en redemande, c’est bien parce que cela nous a plu.
L’ambiance qui se dégage à la lecture est agréable : Une joyeuse harmonie de douceur  et de frivolité qui nous amène subtilement à réfléchir sur des thématiques plus profondes telles que la séparation, la jalousie ou encore l’amitié.
Le mélange des genres est réussi. Les styles se complètent en symbiose. La musique des mots nous berce et nous enlace. L’intrigue – qui ne sera pas révélée ici : il est plus agréable de la découvrir au fil du livre – sait capturer notre attention pendant que la poésie entraine notre inconscient vers un paradis onirique.
Le rythme tantôt prend le temps de nous bercer au fil des mots petit à petit vers l’osmose, et tantôt sursaute, soubresaute, s’agite, nous emberlificote. Puis le calme à nouveau que l’on peut apprécier à la lumière de l’ombre qui l’a précédé.

Gaie, légère et rythmée, cette pièce est un rafraichissement.
Les Apéciens alchimistes nous ont préparé un Mojito de mots. Bonne dégustation !

Le chimiste qui se croyait littéraire.

3 commentaires :

  1. Merci infiniment Pierre pour ta critique.

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  2. Félicitations, Pierre ! On voit là que "bon sang ne peut mentir" : quelle plume ! Quel panache ! Très chouette analyse qui rajoute à l'envie de lire ce livre...

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  3. Merci pour cette critique plus qu'élogieuse...amicalement.

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